jeudi 4 juin 2009

NB

Entretenir la tension c'est travailler contre la flexion. C'est une activité qui consiste en l'identification des effets indésirables et en un ensemble d'interventions dont l'objectif est d'établir l'adéquation de la situation.

L'emprise non ferroviaire du faisceau ferré est l'ensemble des espaces les plus centraux de la ville. En plus de constituer un obstacle qui contribue à enclaver les deux parties de Massy elle est une formidable réserve foncière inexploitée, un manque à gagner.

La connexion des axes routiers aux différentes échelles et la planification du bâti qualifié émerge alors comme réponse appropriée. La consultation entre acteurs devient l'outil nécessaire à la conception de scénarios à différents termes.

Le propriétaire RFF devra donc concéder un bail emphytéotique afin que les dispositions puissent s'appliquer.

Entretenir la tension









lundi 4 mai 2009

samedi 11 avril 2009

Présentation Enjeux / Acteurs

Présentation des enjeux
1) Interventions de Jean-Paul Lacaze puis Pierre Pommelet, Mardi 21 février 2006 revue « Futuribles » n° 317 (Mars 2006) sur le thème « La crise du Logement et la compétitivité des Territoires ».
"J.P.L.: Le logement est en crise. L’offre de logement se raréfie. Le primo-accès au logement devient de plus en plus difficile.

Quatre causes:

la décentralisation de l’urbanisme,

la taille des ménages et les besoins globaux de construction neuve,

l’urbanisme devient malthusien (un exemple de malthusianisme : le SDRIF de 1990 a délibérément sous-estimé la croissance démographique de l’Ile-de-France, sous-évalué le rythme réel des immigrations étrangères et laissé de côté le fait que l’accession sociale à la propriété se reportait déjà massivement au-delà des limites régionales. Cette sous-estimation accentue les pénuries, poussant ainsi à la hausse des prix),

on cherche à maîtriser l’urbanisme au nom du développement durable.

Conséquence sur la compétitivité des territoires:

crise du logement en IDF,

étalement urbain,

vulnérabilité économique de la population,

lacune de densité affecte mobilité, menace compétitivité,

inexploitation outil de croissance avéré.

Comment freiner cette tendance ?

En ouvrant un débat national pour une nouvelle prospective du logement ; et pour cela mettre en place une équipe permanente au sein de l’administration centrale, capable d’assurer une ingéniérie indispensable à l’optimisation d’un flux annuel d’aides publiques directes et indirectes qui dépasse les 20 milliards d’Euros.

En relançant la production foncière.

En encourageant les initiatives prises par des collectivités territoriales soucieuses de réfléchir à l’échelle de leur bassin d’habitat et qui étudient des programmes d’actions visant à accroître la production foncière.

En lançant de grandes opérations, par recours à une gestion par exception. Il faut amener la demande solvable à s’investir dans celles-ci qui, à raison de quelques dizaines par an, pourraient faire baisser à terme la pression sur les prix.

P.P.: Le paradoxe francilien c’est que c’est là où la demande est la plus forte que l’offre est la plus faible. En 2004 les permis de construire ont augmenté de 20%. Ils ont baissé de 6,5% en 2005. Ce qui est préoccupant, c’est que ces tendances anticipent en général les mouvements nationaux. Il y a très peu de maires constructeurs, plus enclins à construire des immeubles de bureaux, que des logements. Tous les permis de construire sont systématiquement attaqués, par des associations de mieux en mieux organisées. Trois raisons peuvent expliquer cette tendance à la pénurie :
- On a décentralisé les procédures d’urbanisme en 1982, mais l’Etat a conservé les
financements.
- Par ailleurs, le Code de l’urbanisme est compliqué et les maires reculent devant
l’emploi de la procédure des ZAC.
- Enfin, si c’est le ministère de l’Equipement qui gère l’urbanisme, c’est le ministère à
la cohésion sociale qui est responsable de la politique du logement.
Trois grandes opérations franciliennes d’intérêt national illustrent le retour de l’Etat en matière d’urbanisme : Seine Amont, Seine Aval et Massy-Saclay."
Rôle du maire dans le développement du parc du bâti dans son bassin?

2) Intervention de Mireille Ferri, Vice‐présidente du Conseil régional d’Île‐de‐France in La ville durable est‐elle possible? Lors du 40e anniversaire du Master Urbanisme-Sciences Po.
"La ville ne peut pas fonctionner seule. Ville ou métropole ? La ville c’est quelque
chose de plutôt homogène, continu, fini. La métropole, c’est plutôt un réseau, un système. C’est plus facile de penser la discontinuité et l’hétérogénéité de la structure si on pense en termes de métropole plutôt que ville. On ne doit pas dessiner de frontières à la ville aujourd’hui. C’est fondamental si on veut revenir au principe de Hannah Arendt (Qu’est‐ce que la politique ?). On doit gérer la discontinuité, hétérogénéité, diversité. Penser la manière dont on va connecter les diverses fonctions sociales ?
On ne peut pas le faire entre urbanistes. Négociation entre tous les acteurs. Difficile à faire comprendre dans les débats sur le Grand Paris. Gouvernance au sein des
conflits ! Aujourd’hui, il s’agit principalement de conflits d’échelle. Voir la question des transports. Interconnexion des TGV en France (Ouest et Sud), vitale, effectuée. Mais les populations d’Antony et de Massy‐ Palaiseau disent : nous ne voulons pas supporter les nuisances associées à l’établissement de cette interconnexion."
Il est nécessaire de fonctionner à une échelle globale, milieu uni, politiquement défini. Un espace collectif où le partage de l'activité est le moteur de l'unification par le déplacement des éléments. Dans une démarche d'interrogation des limites, les réponses se recherchent aux échelles golbale et locale.

3) Mobilité en Île-de-France, Note de synthèse, juillet 2008, un scénario élaboré par des acteurs économiques d'Île-de-France (Les Travaux Publics, fédération Île-de-France; Experian; Midas; Medef, Île-de-France; Sanef). Quelle mobilité demain pour les personnes et les biens en Ile-de-France ?

Les enjeux pour les franciliens: renforcer l'attractivité de leur région par

le constat des lacunes de concordances entre besoins de mobilités et moyens existants,

la réinterprétation à l'optimisation des rapports des territoires de densité aux réseaux de mobilité,

la redéfinition des modes de financements afin de permettre les solutions.

Les objectifs:
économiques: renforcer attractivité économique et touristique (implantation d'entreprises dynamiques), renforcer compétitivité (efficacité de la mobilité, gestion des flux humains et de capitaux), rendre cohérent l’aménagement du territoire et les dessertes des nouveaux pôles économiques (restaurer l’accessibilité des emplois par les TC et maintenir la vitalité du commerce de centre ville).

sociaux: faciliter l’accès à l’emploi, assurer une plus grande cohérence territoriale, préserver le patrimoine historique, bâti, culturel ou naturel.

environnementaux: réduire les nuisances, préserver les ressources, la biodiversité.

de gouvernance: veiller à la cohérence des politiques publiques, repenser les modes de financement, assurer la représentation qui permet d'intégrer les préoccupations des acteurs dans les décisions relatives à la mobilité dans la région.

Le scénario:
Améliorer l'exploitation des infrastructures pour gagner en efficacité : développement des plans de déplacements des administrations et des entreprises (PDE), déploiement de mesures d’exploitation dynamique grâce aux nouvelles technologies, optimisation de la gestion du stationnement, expérimentation d’un péage urbain, restauration de la vitesse de la circulation – amélioration de la fluidité.

Diversifier l'offre de transport et inciter au report modal: développement des modes partagés et de l’intermodalité, modernisation de l’offre taxis, développement de l’intermodalité marchandises et adaptation des chaînes logistiques, développement des modes doux.

Développer la recherche et encourager le renouvellement du parc de véhicules.

Lancer le plus rapidement les infrastructures essentielles.

Agir sur l'aménagement du territoire: Il convient de concevoir conjointement le territoire et la mobilité qui va avec. La mobilité est le fruit des interactions entre système d’activités, système de localisation et système de transport. Viser une mobilité optimale des personnes et des biens dans la Région Ile-de-France nécessite donc, outre des mesures spécifiques aux transports, des actions dans le champ de l’aménagement et de l’urbanisme. Il s’agit de
mettre en cohérence le territoire que l’on construit et les systèmes de transport que l’on développe. Des actions peuvent être conduites dans le contexte d’urbanisations nouvelles comme dans le cadre d’opérations de renouvellement urbain.

Repenser la gouvernance des transports: création d’une Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM), création d’un Observatoire de la mobilité multimodale.

Présentation des acteurs, questions
Mairie de Massy: Stratégies d'interventions (transitions global/local)? Typologies de densifications (Logement, Productivité, Service), de mobilisations? A l'échelle de la gare, de la ville.
Conseil Régional d'Île-de-France: Massy dans Contrat de Projet Etat-Région? Quels sont les déterminants de la synergie d'optimisation des rapports du territoire à son système d'exploitation? Quelles sont les conditions pour la concrétiser? Quelles sont les nuisances associées à l'établissement de l'interconnexion TGV Ouest et Sud à Massy, comment les réduire?
Présentation des interventions

jeudi 9 avril 2009

ENTRETIEN AVEC LES ACTEURS

Maison des Associations, rue St-André-des-Arts: Quels besoins, quels problèmes, quels modèles?
UNESCO: Département de Développement des Programmes d'Education à l'Association (formations, formation de formateurs, réseaux d'associations). De quelle manière pouvons-nous profiter des expériences de l'Education dans les pays en développement pour améliorer la situation de la vie métropolitaine?

PROGRAMME ARGUMENTE ET QUANTIFIE
Une bourse aux projets. Des espaces de représentation permanente des différents acteurs (pouvoirs publics, partenaires publics, scientifiques et privés) et des espaces d'expression publique. Densité temporelle. Les auditoriums sont des places publiques dont une partie, en pente, sert de gradins lors des exposés.
Association développement processus projétisation: observation, modélisation, programmation, gestion.
Action repérage population cible affectée conflit urbain + mobilisation population + autonomisation organisation gestion conflit + suivi evaluation coordination objectifs moyens résultats interprétation des résultats. + constitution base de donnée impacts, étude, partage résultats d'expériences.

samedi 28 mars 2009

dimanche 22 mars 2009

Espace public?

Si l'espace public est l'espace de rencontre des différents acteurs publics, privés, scientifiques et politiques, il se matérialise par leur représentation et leur mise en relation pour l'optimisation de leurs actions à résoudre leurs intentions. Si leurs intentions sont la compétitivité, la pérennité, l'ouverture, l'unité, alors il faut définir les échelles d'occurrence. S'il est une échelle globale à laquelle une représentation détachée de chaque individualité constitue un état de publication de ses intérêts en contexte, une échelle intermédiaire ou se matérialisent les intérêts communs à plusieurs parties en particulier, et une échelle locale qui constitue le point d'entrée de l'évolution des paramètres extérieurs à prendre en compte, de la mise en relation des échelles, alors l'espace public doit se développer de manière à permettre ces pratiques.

Ainsi la représentation de l'acteur pouvoir public, la communauté urbaine Grand Paris Sud, en relation avec la communauté urbaine Grand Paris et l'Etat, dont le rôle est la programmation et la coordination de l'économie et de la communication,
la représentation de l'acteur partenaires publics collectivités territoriales, l'Espace des associations, dont le rôle est la production et l'exposition de la culture et des loisirs,
la représentation de l'acteur partenaires scientifiques, dont le rôle est la recherche et la formation dans les domaines de l'éducation et de la santé,
la représentation de l'acteur partenaires privés, dont le rôle est le l'entretient et la prospective des projets et de l'équité
et leurs mises en relations (des abords des privés aux espaces collectifs), constitueraient l'espace public.

Ainsi, si le rôle plus spécifique des collectivités territoriales est de mettre en relation les différents acteurs en concertation pour favoriser leur interaction, alors leur action doit se porter sur les intérêts des différents acteurs afin d'établir les priorités communes et se positionner dans l'enchevêtrement des besoins. Les collectivités territoriales se concentrent sur la mise en relation des intérêts en situation pour intégrer les synergies en interaction. Leur projet est donc le scénario qui inclut l'interaction des acteurs dans leurs préoccupations mises en relation. Plus explicitement, Jérémy travaille sur l'étendue de la crue décennale, tandis que Lancelot et Johan sont penchés sur les théories prospectives de régénération sociétale, ce qui se rapprocherait de partenaires de l'acteur pouvoirs publics. Travis, Léo, Nico, Asma, Kader, s'intéressent aux déplacements, ce qui les rapproche des partenaires privés. Quant à Marc-Olivier et Marco, eux représentent plus les partenaires scientifiques. Baptiste, Charlotte, Jalil et moi nous rapportons plus aux collectivités territoriales. Ainsi devrons-nous identifier nos propres obligations pour convenir des orientations.
Les besoins propres des collectivités territoriales sont la représentation de leurs différentes échelles: de la Mairie, au Conseil Régional, avec les services qui leurs sont afférés. Entre autres les services d'urbanisme qui étudient la faisabilité d'un projet de canaux de la Seine, au réseau hydrique, et qui en plus d'être un moyen supplémentaire aux barrages sur les affluents et les confluents en amont pour contenir la crue centennale, développent un mode de transport écologique, doux, et participe de la ville, qui comme la campagne, est irriguée, et donc développe par endroits des rivages abordables et des structures d'exploitation, et permettent à la ville d'être sans cesse réinterprétée.
A partir de ce redessin naissent les nouvelles potentialités de densités du territoire. La déreglementation de la rente foncière pose la question de la recombinaison des différentes interactions, des différents intérêts et leur mises en relations qui font la ville, et d'aujourd'hui à demain, la métropôle. Comment établir les prises de décisions, de manière réaliste, reste donc la question en suspens.

jeudi 19 mars 2009

Typologies de densités et de mobilités



La gare multimodale est caractérisée par la mise en relation de plusieurs modes de déplacements de biens, d'informations et de personnes à différentes échelles.
La route, le rail et l'air se rencontrent pour permettre à chaque usager de disposer des moyens de satisfaire son besoin.
Les déplacements se regroupent en trois catégories: du centre (gare de Massy-Palaiseau) aux centres (gares internationales, régionales), du centre (gare de Massy-Palaiseau) aux périphéries (gares nationales, intra-O.I.N.), de périphérie (gare de Massy-Palaiseau) à périphérie (intra-gare de Massy-Palaiseau).
Quels types d'espaces publics sont en rapport avec chaque type de déplacement? Quels types d'outils développer pour la réalisation des attentes? Comment réaliser la conception en concertation (noyaux durs, flexibilités)? Quels évolutivité prévoir pour permettre l'accompagnement des mutation des enjeux socio-techniques? (fusion nucléaire? téléportation?)


Entre deux rêves

Conformément à la stratégie de Lisbonne, le gouvernement français avait décidé dès fin 2006 de créer des pôles d'excellence scientifique et technologique, afin que l'économie de la Connaissance française et européenne puisse répondre à la concurrence mondiale dans le domaine.
Le choix a été porté sur le Sud de l'agglomération parisienne pour devenir un de ces pôles d'excellence, en raison des atouts dont elle dispose.
Les pouvoirs publics se sont pleinement engagés dans ce projet en raison du caractère stratégique de ce territoire et de son potentiel.
En tant qu'acteur principal, le gouvernement a décidé de lancer une O.I.N. (Opération d'Intérêt National) dans la zone qui s'étend de Massy et Saclay jusqu'à Versailles et Saint-Quentin en Yvelines.
Les partenaires publics ont par ailleurs décidé la création d'un G.I.P. (Groupement d'Intérêt Public) destiné à identifier, par le biais d'un concours national, les grands choix d'urbanisme dans le territoire, en collaboration avec les acteurs scientifiques, privés et publics.
La réalisation des enjeux politique, économique et écologique se faisant à travers l'inscription de projets de développement scientifique dans un réseau d'activités économiques et un tissu humain, chaque acteur présente ses demandes en concertation.
L'acteur collectivités territoriales regroupe 49 communes (Mairies) de deux départements (Préfectures des Yvelines (78) et de l'Essonne (91)) de la région capitale (Conseil Régional d'Ile-de-France).
En tant que maître d'ouvrage, il est à l'initiative de la commande d'espace public (hormis les espaces de circulation) interstitiel aux espaces plus privés, commandés à l'initiative des autres acteurs et partenaires publics.
En tant que maîtres d'oeuvres, nous sommes mandatés pour assurer les missions de programmation, conception, réalisation, suivi et évaluation du projet à l'échelle de la gare multimodale, dans le cadre de l'interaction des interventions.

mardi 17 mars 2009

Collectivités dominantes

Plus on utilise une technique et plus elle devient inefficace. Moins on l'utilise et plus c'est nous qui devenons inefficaces. Que nous reste-il aujourd'hui pour contre balancer le pouvoir des lobbies libéralistes, avides, assoiffés de profit, insatiables malgré des fortunes inestimables, à dominer le monde sans se soucier d'aucune retombée, si ce n'est de la croissance de leur propre parts de marché. Où est passé la démocratie, puisque plus aucune manifestation ni grève n'a de portée effective, si ce n'est cathartique, exutoire des passions de groupes qui aujourd'hui ne font pas le poids. Quelle échelle de groupe ferait le poids? Quelles actions doit-elle mener pour assainir l'exploitation de son territoire? Comment y arriver? De manière perrène.